Périodes

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tant d’indicible en attente de quelques mots
pour dire, ce qui n’a.
absence, blanc, vide
(inconsistance de l’espace du dit
déploiement de l’imaginaire +
l’esprit va, sans amarres, libre,
pensant l’impensé
en ces lointains où bruisse l’au-delà
attente

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Périodes.

Les périodes, ces moments dans le parcours de Brigaudiot apparaissent, croissent, évoluent, vont et viennent, s’estompent, ressurgissent et se chevauchent; il s’ensuit qu’une période peut cohabiter avec une autre et de ce fait emprunter à cette autre. Peu de périodes sont fermées sur elles-mêmes, étant à la fois mémoire de ce qui fut et annonce de ce qui adviendra. Certaines périodes entrent dans un relatif oubli avant de revivre, le plus souvent autrement. Par conséquent les dates qui les délimitent sont quelque peu flottantes, compte-tenu du fait que l’apparition d’une période peut se faire très discrètement et de manière indicielle, avant qu’elle n’en arrive à se constituer comme telle, avec des caractéristiques et des supports théoriques qui les définissent vraiment.

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La sculpture

  • La pierre de taille, à partir de 1967 jusque vers 1971 et …
  • Les céramiques 2002…
  • Le bronze: 2000/2002

Pratiques diverses et réinventées.

Les pratiques de Brigaudiot sont multiples et toujours à réinventer, remettant bien souvent en question ce qui peut les caractériser. Ainsi l’art de Brigaudiot est un art qui déborde ses définitions et se réinvente sans cesse. Par exemple, la poésie n’est pas que poésie, elle est peinture, elle est photo, elle frise l’illisibilité, elle échappe aux formats du recueil pour s’inscrire dans une dimension murale monumentale; elle parle souvent d’elle-même et se questionne. La vidéo s’en empare, elle est alors un texte lisible, en même temps que  récitatif. L’installation quitte l’espace du lieu pour s’articuler au plan mural en un espace qu’elle caractérise en ses alentours. Ce que peut inventer Brigaudiot se définit comme la recherche infinie d’autre chose que ce qui est déjà-là, en une forme d’art de la transgression.